2005, JE ME SOUVIENS

Je me souviens de la poignée de main d'Alexander Payne.
Je me souviens de l'angoisse de la page blanche, et de la page blanche elle-même.
Je me souviens des jeux de mots de Florent Marchet.
Je me souviens d'avoir été un peu jaloux, quand même.
Je me souviens de Karim Dridi étant le seul à rire lors de la projection de sa "comédie", et moi juste à côté, gêné comme pas possible.
Je me souviens d'une plage en centre-ville.
Je me souviens du non à la constitution.
Je me souviens qu'il ne faut pas prendre Eriq Ebouaney pour Djimon Hounsou, ça donne l'air ridicule.
Je me souviens du lemme de Zorn.
Je me souviens de la grippe de Bertrand Betsch.
Je me souviens d'avoir fait des économies de fond de tiroir pour acheter un triple DVD dont je n'ai toujours pas regardé les suppléments.
Je me souviens d'avoir retrouvé l'Ami que je craignais avoir perdu.
Je me souviens du toit du Hilton.
Je me souviens que notre ministre de la Santé est un con.
Je me souviens d'une semaine au soleil et à l'ombre, à la fin du mois de mai, un truc irremplaçable que j'aurai vécu au moins une fois.
Je me souviens de la chemise de Thierry Frémont.
Je me souviens d'un bar au barbecue et d'une tarte au citron.
Je me souviens de Last days, deux fois en salles, trois fois en DVD.
Je me souviens du fabuleux destin d'une compote qui le vaut bien.
Je me souviens de tartines de Biafine.
Je me souviens d'Isabelle Carré promenant son chien en bas de chez moi.
Je me souviens d'un repas scorien d'anthologie, et de quelques retrouvailles cannoises ou parisiennes.
Je me souviens d'avoir pris l'ascenseur avec Bernard Menez.
Je me souviens que quand un forum s'éteint, un autre s'éveille.
Je me souviens d'avoir retrouvé Grenoble.
Je me souviens d'avoir été amoureux 365 jours par an (to be continued).